CEPCO – Centre Epaule Coude

PD Dr. Gregory Cunningham

FMH Chirurgie de l'épaule et du coude

Dre. Maud
Tartarat

Médecin du sport et médecin praticien FMH

Dr-Jeremie

Dr. Jeremie
Dor

FMH Chirurgien orthopédiste et traumatologue

Villa Fleurie
Centre orthopédique

Nos locaux

Heures de bureau

Lundi-vendredi : 8-12h et 13-17h

Contact

Téléphone : +41 22 702 25 81
Mail : secretariat@cepco.ch

Adresse

Chem. Thury 7b, 1206 Genève
Vérifier l'emplacement

Un cas difficile ?

Détails

Qui

Chirurgiens, radiologues et thérapeutes

Réunion

Tous les premiers lundis du mois

Adresse

Chem. Thury 7b, 1206 Genève
Vérifier l'emplacement

C’est dans votre tête !

Un patient n'ose pas lever le bras alors que son opération de l'épaule s'est parfaitement déroulée ? Un membre amputé fait horriblement mal ?

Votre cerveau vous joue probablement des tours ! Après une opération orthopédique (par exemple, après une luxation de l’épaule), la plupart des personnes reprennent leurs activités et leurs sports et sont aussi performantes qu’avant leur blessure. « Mais certains patients ne s’en sortent pas aussi bien et continuent à avoir peur malgré le fait que leur épaule soit stable, que les résultats des examens et de l’imagerie soient tous normaux, que les ligaments soient parfaitement bien attachés et que l’intervention chirurgicale ait été un succès… » Le Dr Hoffmeyer, chef du service d’orthopédie des Hôpitaux Universitaires de Genève, précise. « Ils n’ont pas nécessairement mal, ils sont simplement sceptiques quant à l’utilisation de leurs bras et se demandent s’ils pourront un jour le faire. » Plus de 20 % des patients continuent à craindre le pire. Le Dr Hoffmeyer et le Dr Cunningham, chirurgien orthopédique, ont donc collaboré avec le Dr Haller, neuroradiologue, pour déterminer si quelque chose n’allait pas. Et là, bingo ! Lorsqu’on a montré à ces patients des vidéos de mouvements susceptibles de déboîter l’épaule, l’IRM a montré une réorganisation cérébrale importante, avec une suractivation des zones qui régulent les émotions telles que la peur.
Le cerveau est également en première ligne des « douleurs fantômes » consécutives à une amputation. Dans ce cas, l’une des solutions consiste à tromper le cerveau, à l’aide d’un simple miroir ou de la réalité virtuelle, comme le montre ce rapport passionnant de 36,9˚. Dans le cas de lésions nerveuses provoquant des douleurs neuropathiques insoutenables, l’implantation d’un système de neurostimulation peut améliorer la vie de 60 à 70 % des patients ; cependant, il ne guérit pas les causes de la souffrance mais filtre ou bloque simplement l’arrivée de ces signaux au cerveau. Et ces découvertes passionnantes recèlent encore d’autres secrets…
Voir le programme